Depuis plus d’un an, le secteur du tourisme est totalement bouleversé voir bloqué à Paris. Cela a commencé avec la crise des Gilets Jaunes, puis il y a eu les grèves des transports en commun et alors qu’un court répit s’est fait sentir, le Covid-19 est venu mettre un brutal coup d’arrêt. Visiter Paris est devenu un privilège de parisien pour les parisiens. Le monde entier avait pris l’habitude de venir voir le Louvre et la Joconde, de passer des instants « iconiques » à la terrasse d’un café de Saint-Germain et de flâner dans les rues du Marais d’une église à l’autre entre deux boutiques branchées.
L’activité commerciale de Keewego
Keewego a su faire face et s’est adaptée. Enfin les éléments clés étaient déjà là. Les visites guidées et expériences privées sont toujours par groupe de 6 personnes maximum issues du même foyer ou du même groupe d’amis. Facile de tenir la distanciation et de pouvoir écouter le guide dans ces conditions.
Chacun muni d’un masque, les visites ont pu se faire malgré tout. Et si les musées étaient jusqu’alors fermés, il y a tout de même à Paris pléthores de choses à voir et à faire sans pour autant aller dans des lieux clos.
L’été post-confinement
Depuis la fermeture des frontières et l’absence de touristes étrangers, Paris en cet été 2020 est réservée à ses habitants et ses environs. L’afflux de pistes cyclables facilite les déplacements à vélo et trottinettes. Les terrasses des cafés ont rouvert et profitent bien souvent de places de parking d’ordinaire réservées aux voitures pour proposer davantage de tables, espacées les unes des autres.
De plus, les musées limitent la fréquentation de leurs expositions laissant davantage de place à toutes celles et ceux qui souhaitent découvrir des œuvres avec plus d’intimité. Par exemple au Louvre lors de sa réouverture le 6 juillet, bien que certaines salles étaient fermées, car ne permettant pas de respecter la distanciation d’un mètre entre chaque visiteur, il y régnait une atmosphère bien plus empathique qu’à l’ordinaire où chacun pouvait profiter à loisir des milliers d’œuvres exposées, comme en conversation avec elle.
Ce qui va changer pour le tourisme à Paris
La foule est devenue l’ennemi public numéro un. Que ce soit en regardant un film le personnage principal serre des mains, se promène en public, enlacé des amis, ces actions auparavant anodines provoquent aujourd’hui un certain malaise. Nous spectateurs, avons alors une petite voix dans la tête qui nous alerte en nous disant « Il ne s’est pas lavé les mains », « il ne respecte pas la distanciation » etc…
Les personnes qui vont aujourd’hui voyager vont brutalement abandonner le modèle de visiter un lieu, une place, un monument ou une ville au sein d’un groupe. Au-delà de la recherche le service personnalisé, les voyageurs, inconsciemment peut-être, se sentiront plus à l’aise simplement avec un guide qui les accompagnent. D’autant plus que visiter avec des inconnus durant quelques heures aura nécessairement tendance à nous faire nous poser des questions. L’esprit ne sera pas léger et sera assagi par toutes ces questions stressantes autour de la maladie et ses répercussions.
Les gestes barrières : marqueurs de la fin de l’ancien modèle de visite guidée groupée
Un mètre de distance entre chaque participant et le port du masque, font que l’ancien modèle de bus touristique a défaut d’être archaïque va progressivement disparaitre.
Il ne faut pas oublier que voyager, est un plaisir et doit le rester. Dès lors que les touristes ressentiront une gêne, une appréhension quelconque, voyager ne deviendra plus un plaisir. Les gestes barrières, ont certes le mérite de nous protéger mais provoque nécessairement cette gêne qui empêchera l’esprit de pleinement s’évader afin de profiter au mieux du voyage en cours.
Montmartre le quartier gagnant du confinement et de ses effets
Avant le confinement, visiter Montmartre était toujours synonyme de foule et de touristes étrangers notamment. Désormais, le quartier aussi champêtre que mondialement connu offre une expérience absolument unique. Ses ruelles, ses escaliers, ses monuments historiques admirables à ciel ouvert et son atmosphère bucolique sont libres d’accès.