Dans cet article je vous présente tous les sites touristiques pour visiter le quartier Latin. Ce lieu touristique incontournable lors d’une visite de Paris. Y consacrer une journée est une judicieuse idée vous allez voir.
Outre de nombreux restaurants, espaces verts, places et monuments historiques, il abrite une vie étudiante foisonnante grâce à ses écoles, ses annexes universitaires et ses lycées. Certains endroits sont si dépaysants qu’il nous arrive de nous demander pourquoi nous ne les avions pas visités plus tôt.
Sur la Rive Gauche, entre la Rue Monge, le Boulevard de l’Observatoire, la Rue d’Assas, le Jardin du Luxembourg et une partie du Boulevard Saint-Germain, ce sont près de vingt sites touristiques qui se trouvent sur moins de 2km² lorsque l’on vient visiter le quartier Latin.
L’histoire du Quartier Latin
Avant 310, Paris portait le nom Gallo-Romain de Lutèce, ville construite autour des Cardo Maximus (axes Nord-Sud les plus importants d’une ville à cette époque), comparables aujourd’hui à la rue Saint-Jacques et au Boulevard Saint-Michel. Si depuis, la ville s’est considérablement agrandie, le Quartier Latin s’est construit sur les traces de cette ancienne cité. Certaines marques sont encore visibles et témoignent de ce passé enfoui. Et comme disait Victor Hugo : « De Lutèce devenir Paris, quel magnifique symbole ! ».
L’origine du nom moderne du Quartier Latin provient de l’utilisation du Latin dans les écoles et universités aux alentours, et ce, jusqu’à la Révolution Française. Lors des événements de mai 1968, les lieux devinrent l’un des centres névralgiques des divers mouvements de contestation, enclenchés par une révolte de la jeunesse étudiante.
Visiter le quartier latin du côté du jardin du Luxembourg
Notre-Dame du Val de Grâce
Le meilleur moyen de découvrir Notre-Dame du Val De Grâce est encore d’être surpris par son imposante architecture, au milieu d’étroites ruelles où rien ne prédispose le passant à découvrir un tel monument. Depuis la très belle station de RER B Port Royal, prenez le Boulevard Saint-Michel en direction de la Seine (longez la partie aérienne du RER). Attention, prenez la première rue à droite perpendiculaire au boulevard, regardez 250m au loin. Vous pouvez l’apercevoir telle une oasis tant la démesure frappe l’œil non averti. Derrière ces splendides grilles se dresse le gigantesque parvis faisant place au style baroque de l’une des plus belles églises de Paris, en forme de croix latine.
Anne d’Autriche, la mère de Louis XIV, en posa la première pierre. La dédicace sur le fronton du porche « IESU NASCENTI VIRGINIQ(UE) MATRI » (« à Jésus naissant et à sa mère la Vierge ») est une allusion à Louis XIV comme l’enfant attendu, et sa mère la Reine comme Marie.
Le Jardin des Grands Explorateurs
Le Jardin des Grands Explorateurs peut être perçu comme l’antichambre du Jardin du Luxembourg. Bien plus étroit, il offre cependant la possibilité d’admirer dans un certain calme, les magnifiques bâtiments qui l’entourent, ainsi que la Fontaine de l’Observatoire : l’une des plus belles de Paris, dont la réplique exacte de la partie centrale se trouve au musée d’Orsay.
Une autre particularité propre à cet espace vert parisien : il se trouve en réalité au milieu de l’avenue de l’Observatoire, tel un (magnifique) terre-plein central. Sur cette même avenue, un immense bâtiment de briques rouge, aux allures byzantines est en réalité l’institut d’art et d’archéologie, annexe de la Sorbonne. À ses côtés se trouve la faculté de Pharmacie de Paris située dans les bâtiments de l’ancienne communauté des maîtres apothicaires. Ensuite le Lycée Montaigne de la rue Auguste Comte et sa remarquable architecture aux abords du Jardin du Luxembourg complète l’émerveillement.
Quels points de vues magnifiques offerts lors de la traversée de ce jardin dans l’ombre de son voisin. Ce qui en fait plus qu’une excellente alternative quand on est en train de visiter le quartier latin.
Le Jardin du Luxembourg
Le Jardin du Luxembourg est l’un des plus vastes espaces verts intra-muros de la Capitale avec ses 22 hectares. Ce jardin à l’anglaise construit par Marie de Médicis en 1612, est souvent comparé au Jardin des Tuileries avec qui il présente certaines similitudes telles que la majestueuse fontaine octogonale et les chaises en fer sur lesquelles se reposer.
Le « Luco », comme l’appellent les habitués, propose entre autres, des pelouses pour s’allonger, des bancs en bois où l’on peut lire ou profiter du soleil, des manèges pour les enfants et des terrains de pétanques pour les plus grands. Autant de raisons qui en font l’un des lieux privilégiés des parisiens, et des lycéens qui étudient aux alentours.
Il est courant durant les beaux jours d’assister à une partie de Mölkky ou de voir certains prendre un apéritif sur les pelouses tandis que d’autres effectuent leur jogging. C’est le folklore parisien par excellence dans l’un des arrondissements les plus délicieux de Paris.
Le Musée du Luxembourg
Le Musée du Luxembourg est situé dans une aile bâtie perpendiculairement à l’orangerie du palais du Luxembourg. Il propose deux expositions temporaires annuelles, chaque fois originales et couronnées de succès. Depuis le début des années 2000, la gestion du musée est reprise par le Sénat qui s’oriente vers la présentation d’expositions artistiques plus ambitieuses en souhaitant que les expositions d’art moderne soient sous le commissariat de conservateurs de musées ou d’historiens d’art à la renommée internationale.
Accessible depuis la rue de Vaugirard, nous vous conseillons de préparer en amont votre visite de ce musée, aussi exceptionnel que visité.
Le Palais du Luxembourg
Le Palais du Luxembourg est l’antre du Sénat, représentant des collectivités territoriales, dont l’accès gardé se trouve rue de Vaugirard. Seulement, c’est encore depuis le Jardin du Luxembourg qu’il s’observe le mieux, plus précisément autour de la fontaine octogonale (ou de nombreux enfants préfèrent eux, observer les canards). Sur trois étages, son plan est assez caractéristique des châteaux français, composé d’une cour carrée, d’une cour d’honneur, d’un corps d’entrée surmonté d’un dôme, et de pavillons.
Ce palais s’inspire du Palazzo Pitti de Florence en Italie car Marie de Médicis, également commanditaire du Jardin du Luxembourg, souhaitait retrouver l’esprit architectural de son pays natal, et aussi parce qu’elle n’aimait pas particulièrement le Louvre…
Visiter le quartier Latin tout en se croyant en Italie, quel tour de magie.
La Fontaine Médicis
La Fontaine Médicis porte le nom de la veuve d’Henri IV, Marie de Médicis, aux abords de la rue éponyme, qui délimite une partie du jardin du Luxembourg. Cette fontaine est l’un des sujets les plus photographiés par les visiteurs lors de leur passage par le jardin. Et les raisons sont nombreuses. Tout d’abord, le plan d’eau parait « incliné », illusion rendue possible grâce à la forme du bassin.
Ensuite le portique de style italien représente un groupe de trois personnages mythologiques intitulé Polyphème surprenant Galatée dans les bras d’Acis. Acis et Galatée sont les deux personnages enlacés au bord de l’eau, en blanc, observés par Polyphème, légendaire cyclope amoureux de Galatée, presque en embuscade et formant une impressionnante masse sombre prête à bondir.
On ne peut que vous conseiller cet endroit tout au long de l’année pour profiter du calme pour vous reposer et choisir votre prochaine visite guidée avec Keewego.
Le quartier latin historique
La Chapelle de la Sorbonne
Depuis le Boulevard Saint-Michel, en descendant vers la Seine depuis le Jardin du Luxembourg, se trouve sur la droite, la Place de la Sorbonne et les terrasses de ses cafés-restaurants, ainsi qu’une série de fontaines et un étrange puit, fermé par une grille. En effet, cette place historique est à l’épicentre de l’ancienne Lutèce. Certaines fouilles archéologiques ont permis de découvrir diverses habitations antiques. Cet étrange puit est en réalité celui d’une de ces habitations. Il a été conservé dans l’aménagement moderne de la place mais peu de visiteurs qui viennent visiter le quartier Latin le savent, à part vous.
Au bout de la place, vous pouvez admirer une façade à l’aspect ecclésiastique : c’est la Chapelle de la Sorbonne qui est enclavé dans l’ensemble formé par l’université de la Sorbonne actuelle. Elle ne se visite aujourd’hui qu’en groupe après réservation par téléphone. Elle doit principalement son architecture classique à la suite des rénovations souhaitées par le Cardinal Richelieu, en 1622, pour ce qui deviendra son futur mausolée.
Le Square Paul Painlevé et ses statues
Le Square Paul Painlevé est idéalement placé pour se reposer et admirer plusieurs monuments historiques. La Chancellerie des Universités de Paris et sa façade sur le boulevard des écoles d’un côté, et le musée de Cluny de l’autre. Par ailleurs, deux statues méritent votre regard.
La première est celle de Montaigne offerte en 1934 à la ville de Paris, représentant le célèbre philosophe assis avec l’inscription « Paris a mon cœur dès mon enfance. Je ne suis français que par cette grande cité. Grande surtout et incomparable en variété. La gloire de la France est l’un des plus nobles ornements du monde. » gravée sur le socle. Notez le pied droit à l’allure dorée… Une rumeur disait que toucher la chaussure du philosophe apportait les meilleures chances de réussir ses examens. Avant les épreuves, beaucoup d’étudiants passaient donc toucher le fameux pied en disant : «Salut Montaigne ! ». À l’origine la statue était en marbre, mais les restaurations eurent raison de la reproduction de cette statue en bronze cette fois.
La seconde est une reproduction de La Louve capitoline, symbole de la ville de Rome, offerte à la ville de Paris à la suite du jumelage entre les deux capitales en 1962. Les deux villes ne sont d’ailleurs jumelées exclusivement que l’une avec l’autre, ce qui offre aux habitants de Rome, la gratuité pour certains lieux culturels de Paris, et vice versa.
Le musée de cluny
Le Musée de Cluny est également appelé le Musée National du Moyen-Âge – Thermes et hôtel de Cluny. Il abrite l’une des plus importantes collections d’objets et d’œuvres d’art de l’époque médiévale dans l’Hôtel de Cluny, aux allures de petit château. Les thermes de Cluny, anciens thermes romains, sont visibles depuis le croisement du Boulevard Saint-Germain et du Boulevard Saint-Michel, dont l’intérieur se visitent lors de la découverte de cet impressionnant musée. On y trouve également le plus ancien monument de Paris : le Pilier des Nautes, colonne monumentale érigée au Ier siècle.
La Sorbonne
Elle est l’emblème du quartier Latin. La Sorbonne est l’une des universités les plus connues dans le monde pour sa renommée académique mais aussi parce qu’elle est souvent considérée comme l’université de Paris. Nous la devons à Robert de Sorbon, chapelain et confesseur du roi Saint Louis, qui fonda en 1253, un collège pour étudiants en théologie.
À la suite de la transformation de Paris et des travaux Haussmanniens, l’architecte Nénot, élève de Charles Garnier, remporta le concours pour construire un palais des sciences et des lettres. C’est ainsi qu’à contre-courant des universités telle Cambridge et son style néogothique, Nénot s’inspira du classicisme haussmannien et déclara « l’université ne peut se passer de la tradition de l’architecture latine et a besoin de proportions et de règles dans ses bâtiments ». La façade de l’entrée principale, rue des Écoles, en est le parfait exemple que l’on peut découvrir quand l’on vient visiter le quartier Latin.
La Sorbonne est aujourd’hui le siège du rectorat de l’académie de Paris et de la chancellerie des universités de Paris.
Le Collège de France
Le Collège de France, ainsi nommé depuis 1870 (anciennement « Collège Royal »), est un établissement d’enseignement et de recherche fondé par François Ier. Il propose des cours de haut niveau, gratuits et ouverts à tous mais non-diplômants. Fermé au public, c’est à dire les visiteurs curieux d’en voir plus, il est néanmoins possible d’admirer les deux cours intérieurs depuis la Place Marcelin Berthelot et depuis le bas du Lycée Louis Le Grand, rue Saint-Jacques.
Le Lycée Louis-Le-Grand
Le Lycée Louis-Le-Grand est l’un des plus prestigieux de Paris et de France. Sous la Ve République, trois présidents de la République (Pompidou, Giscard d’Estaing et Chirac) et neuf premiers ministres y ont étudié, dans ce qui était auparavant le Collège de Clermont, puisqu’il fut fondé en 1550 comme collège jésuite dans l’hôtel parisien de l’évêque de Clermont. Il occupe une importante partie de la rue Saint-Jacques, l’un des anciens cardo de Lutèce, depuis le Collège de France, jusqu’aux abords de la Rue Soufflot. Son imposante façade est une véritable œuvre d’art, symbole du Quartier Latin. La pente est assez raide, idéal pour prendre son temps et admirer ce splendide lycée depuis le trottoir de droite en montant pendant qu’on est en train de visiter le quartier Latin.
La Montagne Sainte Geneviève
À l’angle de la rue Soufflot et de la rue Saint-Jacques, vous êtes sur le point culminant de la Montagne Sainte-Geneviève au temps de Lutèce. De là, vous pouviez voir l’actuelle Île de la Cité et la rive droite de Paris. C’est sur cette colline que s’est développée Lutèce puis le Quartier Latin, à partir du premier Cardo : l’actuelle rue Saint-Jacques. C’est également ici que les seuls vestiges de l’époque gallo-romaine sont encore visibles (arène de Lutèce et Thermes du Musée de Cluny).
C’est le Roi Louis XV qui ordonna en 1744, la construction sur le sommet de la montagne, l’Église Sainte-Geneviève qui donnera son nom à la colline. Depuis, l’Église est devenue le Panthéon, mausolée de certaines célébrités nationales.
La Mairie du 5ème fait face au Panthéon. Elle s’inspire architecturalement de la faculté de droit situé de l’autre côté de la rue Soufflot. Parmi les autres monuments historiques, citons la Bibliothèque Sainte-Geneviève, lieu très prisé par les étudiants des environs pour son cadre fabuleux et les espaces de travail qu’elle propose.
Le Panthéon
Au cœur du Quartier Latin, le Panthéon est un monument de style néo-classique dont la façade est inspirée du Panthéon de Rome. Dessiné par l’architecte Soufflot, qui donnera son nom à la rue reliant le Jardin du Luxembourg au Panthéon, l’ancienne Église Sainte-Geneviève est architecturalement remarquable grâce aux différents styles qu’elle arbore. Gothique par sa structure (nef voutée, arcs-boutants) et gréco-romain (péristyle à six colonnes, entrecolonnement régulier, fronton triangulaire et colonnes corinthiennes) sont les plus mis en avant.
Depuis la Révolution Française, la vocation du Panthéon est de rendre hommage à celles et ceux qui ont marqué la France, autrement que par leur carrière militaire (réservé à l’Hôtel des Invalides). D’église, le Panthéon est donc devenu un mausolée pour le plus grand plaisir de toutes les personnes qui viennent visiter le quartier Latin.
Remarquez les différentes couleurs des pavés qui forment le parvis côté rue Soufflot. Ils dessinent l’ombre du Panthéon lorsque le soleil se couche.
L’Église Saint-Etienne du Mont
L’Église Saint-Etienne du Mont est dans l’ombre du Panthéon. Sa façade présente des influences italiennes et gothiques et le clocher en arrière-plan sur le côté, indique l’absence de symétrie, qui se retrouve à l’intérieur où l’axe du chœur est incliné par rapport à celui de la nef.
Elle est principalement vouée à Geneviève de Paris, sainte pour laquelle Louis XV avait promis de construire une église s’il guérissait d’une grave maladie. La sainte est donc très présente que ce soit sur la façade extérieure où une statue la représente avec une brebis, ainsi qu’à l’intérieur où des restes reliquaires forment une châsse où est venu se recueillir le Pape Jean-Paul II lors des Journées Mondiales de la Jeunesse en 1997. Même la papauté vient visiter le quartier Latin, quel prestige.
L’Union des Océanographes de France
La Maison des Océans ou Unions des Océanographes de France a pour mission « de réunir toutes les personnes physiques ou morales concernées par l’enseignement, la recherche océanographique ou l’exploitation des océans… ». Ses longues fenêtres étroites entourées de pierres, ses briques à mi-étage ainsi que les deux lampes de l’entrée principale aux minuscules colonnes roses confèrent au bâtiment son architecture tout à fait insolite.
Remarquez également la pieuvre qui trône au-dessus de l’entrée principale, avec ses tentacules entourant les barreaux du grillage.
Rue Mouffetard
La Rue Mouffetard, longue de 650 mètres, est l’une des plus anciennes rues de Paris, mais aussi l’une des plus pittoresques. Sa douce pente relie le sommet de la montagne Sainte-Geneviève qui abrite, entre autres, le Panthéon, à l’Église Saint-Médard en contrebas. Elle est devenue un repère incontournable des parisiens attirés par l’animation qu’offrent les cafés, restaurants et bars qui se succèdent, depuis le croisement avec la Rue Jean Calvin jusqu’à la Place de la Contrescarpe.
Le bas de la rue concentre davantage des commerces de proximité traditionnels destinés aux habitants du quartier. Son charme pittoresque plonge le visiteur dans un autre Paris, presque provincial, à l’atmosphère douce et chaleureuse. Un cinéma de quartier classé art et essai fini de nous transporter dans cette ambiance, presque disparue du reste de Paris, si ce n’est autour de la Butte Montmartre.
Rue Rollin
Vous êtes en haut de la Rue Mouffetard, Place de la contrescarpe. Cherchez la rue du Cardinal Lemoine et engouffrez-vous au gré des pavés sur une trentaine de mètres. Sur votre droite se profile la rue Rollin, entièrement pavée elle aussi, rectiligne et bombée sur 200m, qui ne ressemble à aucune autre dans Paris.
Dans l’amphithéâtre de la Sorbonne, se trouve six statues emblématiques : celles de René Descartes (dont la rue éponyme prolonge la rue Mouffetard), celles de Blaise Pascal et Lavoisier, mais aussi celles des deux fondateurs de la célèbre université : Robert de Sorbon et Richelieu. La sixième statue est celle de Charles Rollin, peu connu du grand public, mais fortement considéré par ses pairs. Historien et professeur de français, il vécut 50 ans dans cette rue, au numéro 30.
D’ailleurs, Descartes vécut au numéro 14. Blaise Pascal vécut et mourut au numéro 2, près de la place circulaire au bout de la rue donnant accès à un splendide escalier fleuri, comportant à ses pieds, une fontaine murale toute particulière.
Les Arènes de Lutèce
« Arènes de Lutèce, partie nord découverte en 1869, partie sud mise au jour en 1883-1885, l’ensemble restauré en 1917-1918 » est l’inscription à retrouver sur le fronton de l’entrée rue Monge au numéro 49.
Cette entrée, aussi discrète que le trésor qu’elle propose de découvrir est magistrale : un amphithéâtre gallo-romain du 1er siècle, formé d’une scène pour les représentations théâtrales et d’une arène pour les combats de gladiateurs.
Aujourd’hui ce sont davantage des enfants férus de ballon rond et des amateurs de pétanque qui occupent les jeux de l’arène mais le charme est toujours là. Les parisiens eux-mêmes ne connaissent pas nécessairement cet endroit bucolique et quand ils en entendent parler, ils ne s’imaginent pas l’excellent état dans lequel est l’arène. Un simple détour à faire sur votre parcours pour un dépaysement incomparable.